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Coquelicot

Coquelicot

J’ai descendu dans mon jardin …….. Gentil coquelicot Mesdames, Gentil coquelicot nouveau ! Jadis extrêmement répandu dans nos campagnes, le coquelicot a tendance à se faire plus discret avec l’expansion de l’agriculture moderne ; aussi quel bonheur pour le photographe lorsqu’il aperçoit au loin un champ débordant de ce rouge éclatant si caractéristique.

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Description
Le coquelicot (Papaver rhoeas), est une plante dicotylédone de la famille des pavots.
Très abondants dès le mois d’avril sur les terrains fraîchement remués, il se distingue par sa couleur rouge vif.
Aussi appelé ponceau, pavot coquelicot ou encore pavot rouge, son nom vient de sa couleur rappelant la crête du coq (« coquerico » devient « coquelicoq » puis « coquelicot »).

Le coquelicot est une plante annuelle à la tige fine, cylindrique et velue de 50 à 70cm de haut.
Les fleurs comportent quatre pétales rouge vif à l’aspect froissé. Les étamines sont nombreuses et de couleur noire. Riches en pollen elles font le bonheur des butineurs de toute sorte. Les fruits sont des capsules renfermant une grande quantité de graines disséminables par le vent ; un pied de coquelicot peut produire jusqu’à 60 000 graines.

Associé aux cultures céréalières, le coquelicot est répandu dans toute l’Europe tempérée, en Asie et en Amérique du Nord. Il affectionne les milieux plutôt calcaires, les bords des chemins, les friches et les champs (plante messicole). L’utilisation des produits chimiques et des herbicides tend à le rendre de plus en plus rare dans les cultures.

Comme tous les pavots, le coquelicot contient des alcaloïdes aux effets sédatifs reconnus. Il est régulièrement utilisé en phytothérapie ou en pharmacopée.

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Symbolique et représentation
Le coquelicot symbolise l’ardeur fragile, un contraste mis en évidence par sa couleur rouge éclatante et la fragilité évidente de la fleur.
Dans la Grèce antique, il est associé à Déméter, la déesse de la fertilité et à sa fille Perséphone enlevée par Hadès.
Dans un poème intitulé « In Flanders fields the poppies blow », le lieutenant-colonel canadien John McCrae, ancien combattant de la première guerre mondiale, a associé le coquelicot au sang versé dans les tranchées de Flandre et de Somme. La fleur est depuis ce temps le symbole du Souvenir pour les anglo-saxons.
Le coquelicot a inspiré de nombreux artistes, des peintres comme Claude Monet ou Van Gogh, des écrivains comme Marcel Proust ou Jean Giono, des poètes comme Robert Desnos ou encore des chanteurs comme Mouloudji.

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Photographier le coquelicot, conseils généraux
– se mettre à hauteur du sujet permet en général d’avoir des photos plus « naturelles »,
– prendre son temps pour choisir le cadrage idéal,
– varier les angles de prise de vue et les focales : l’utilisation d’un grand-angle permet de replacer le sujet dans son milieu, tandis qu’une plus longue focale l’isolera, un objectif macro permettra de mettre l’accent sur un détail précis,
– bien choisir son ouverture pour jouer sur le flou des avants et arrières plans,
– faire une mise au point ultra précise,
– jouer sur le contre-jour,
– oser les prises de vue créatives (filés, flous, contre-plongée …), oser les cadrages serrés sur une partie de la fleur (la tige ou la capsule …),
– le coquelicot peut être photographié à tous les stades de sa floraison

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Les petits « plus »
– Pour la majeure partie des photos qui suivent, j’ai utilisé une grande focale (ici un Sigma 180 macro) qui permet d’isoler le sujet tout en donnant aux arrière-plans et avant-plans un bokeh très doux et progressif.
– En proxiphoto, j’utilise la plupart du temps les objectifs à une ouverture relativement grande (ici entre f3.5 et f5.6 maximum) ce qui permet d’avoir un flou bien marqué.
– L’idée est d’essayer de placer entre le sujet et l’objectif d’autres fleurs ou éléments de décor qui, selon qu’elles seront plus proches du sujet principal ou du photographe, participeront à ce rendu des zones floues (comme c’est le cas sur la deuxième et troisième photo). Ainsi un avant plan proche du photographe apparaîtra très flou sur la photo tandis qu’il sera plus net s’il est proche du sujet principal. Cet effet sera d’autant plus accentué que la focale utilisée sera longue.
– L’utilisation d’un filtre polarisant circulaire permet d’une part, de faire ressortir d’autant plus les tons chauds (comme le rouge des coquelicots) en augmentant saturation et contraste et d’autre part, de densifier les tons verts pour obtenir des images plus « percutantes ».
– Enfin, les prises de vue en fin de journée bénéficieront d’une lumière plus diffuse, plus chaude et plus rasante ; permettant de jouer sur les contre-jours et les transparences. Ainsi, à l’exception de la première et de la 5ème photo, les autres images de cet article ont été prises entre 20h et 21h30 à la fin du mois de mai. Attention toutefois, les contre-jours un peu trop marqués ont tendance à faire perdre du micro contraste dans l’image. Il faut donc veiller à faire une mise au point ultra précise et ne pas hésiter à accentuer un petit peu plus que d’habitude.

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Quelques références bibliographiques :
– « Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques » de François Couplan et Eva Styner chez Delachaux et Niestlé
– « Gentil petit coquelicot » de Audrey Houlès et Camille Moirenc chez Equinoxe (collection Carrés Nature)
– « Pavots et Coquelicots » de Alain Mazeran

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J’espère que ces quelques conseils vous auront donné envie de redécouvrir cette fleur si commune mais ô combien unique en sons genre.

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